Les 2 Roues Electriques

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Les idées reçues et ce que l'on entend souvent (Informations pratiques)

Les idées reçues :

Elles ont la vie dure ces idées reçues  ...et ensuite qui est-ce qui pédale pour réexpliquer les choses correctement ?

Allez, on se lance...

1/ L'impression qu'avec le surpoids de la batterie, on va devoir forcer plus :

    Comme nous venons de le voir ci-dessus, sur un bon V.A.E., le poids est inversement proportionnel à l'effort fourni.Vous forcerez moins dans une côte à 10% que sur le tout dernier vélo ultra léger du Tour de France.Sur un V.A.E., pédaler ne veut plus dire forcer. 

 

                    2/ La recharge en pédalant ou lorsqu'on descend une côte :

         Ce que l'on entend souvent :
" Quand vous pédalez, vous rechargez votre batterie ?" ou bien " Dans une descente, vous accumulez de l'énergie avec une dynamo qui recharge ?"

    Un moteur électrique peut toujours devenir générateur. Mais un bon moteur n'est jamais un bon générateur et le plus complexe et onéreux est de "gérer" ce retour d'énergie au niveau de la partie électrique. L'énergie cinétique sur un vélo est de plus très faible.

        Penser que l'on va gagner de l'autonomie  en rechargeant une batterie de 36 volts / 12 Ah en pédalant ou en ne faisant que de la descente de montagne se révèle utopique...On a déjà du mal à allumer une lumière pour éclairer la route avec une dynamo sur une roue de vélo.

        De plus, la procédure de charge d'une batterie  doit se faire suivant un certain protocole. Une batterie plomb ou Li-ion préfère une charge lente au 1/10 ème de sa capacité pendant 4/6 heures que des pics d'intensité répétés et interrompus. Cela contribuerait à son vieillissement très prématuré.

 

3/ "Je suis encore jeune, je peux encore pédaler, le vélo électrique, on verra ça plus tard" :

     Chacun est en effet libre de faire ce qu'il veut. Mais pour répondre à ce sujet, nous  signalons juste que les utilisateurs de vélos à assistance électrique sont des gens  qui ont compris depuis longtemps que le V.A.E. est avant tout un moyen de transport, idéal en ville et procurant une sensation de liberté extraordinaire.Ce qui bloque les personnes intéressées par le vélo pour se rendre à leur travail, c'est le fait d'arriver en sueur. Avec le V.A.E.  quel que soit votre itinéraire ou la force du vent de face, vous n'aurez  plus ces soucis.

          Les utilisateurs de vélos à assistance électrique sont souvent des gens passionnés par le produit et devenus adeptes et accros de ce mode de déplacement doux.

 

4/ "On n'en voit pas, c'est que ça ne doit pas être performant " :

     Il y a avant tout une méconnaissance du produit. Ce marché nécessite une forte spécialisation, un savoir faire et des connaissances parfaites de l'ensemble cycle/électrique pour proposer des produits de qualité. ll faut aussi de la présence sur le terrain ce qui rassure le client, le fidélise et permet les essais. Un sérieux total en SAV est indispensable. La diffusion aléatoire du produit  laisse  une mauvaise image.

          Le prix  aussi reste déterminant. Certains ne mettront jamais plus de 200 € dans un vélo. Ceux qui ont essayés ou ont compris les enjeux écologiques et économiques ont un avis différent.

         Pour mieux comprendre, sachez qu'il se vend environ 3 millions de vélos dits "classiques" par an, en France,  contre 8 à 10 000 vélos à assistance électrique (estimation). La part du V.A.E.,  représente  0,33% du marché du cycle. Il est donc normal que nous en voyons très peu.

A suivre....